L’hypnose, c’est quoi ?
90% du fonctionnement de notre cerveau est inconscient ; nous avons conscience de simplement 10% de l’utilisation de ce dernier.
L’hypnose vous permet de travailler directement avec votre inconscient et ainsi d’avoir une action bien plus rapide et efficace.
Mais avant d’entrer dans le détail de l’hypnose, donnons une définition, certes simple mais parlante du conscient et de l’inconscient.
Le conscient fait référence à la partie de notre esprit qui est active et dont nous sommes conscients. C’est ce que nous expérimentons et percevons consciemment, comme certaines de nos pensées, certaines de nos sensations et certaines de nos émotions. Le conscient est ce qui nous permet de réfléchir, de prendre des décisions et d’agir consciemment dans le monde.
L’inconscient, quant à lui, fait référence à la partie de notre esprit qui est hors de notre conscience et de notre contrôle direct. C’est là où sont stockés nos expériences, nos souvenirs, nos émotions et nos instincts, qui peuvent influencer notre comportement et notre expérience conscients sans que nous en soyons conscients.
Entre les deux, le facteur critique, qui est en quelque sorte le gardien de l’inconscient.
L’hypnose permet d’outrepasser ce gardien et de s’adresser ainsi directement à l’inconscient, sources de nos expériences, apprentissages, ressources.
Mais nous sommes régulièrement en état d’hypnose, sans même le savoir. C’est un état naturel. Par exemple, lorsque nous sommes profondément absorbés dans un livre, un film ou une tâche, nous sommes dans un état d’hypnose léger. De même, lorsque nous sommes en train de conduire sur une route familière et que nous sommes arrivés à destination sans avoir conscience de tout le trajet, nous avons vécu un état d’hypnose plus profond.
Ainsi, l’hypnose est un état particulier de la conscience, dite modifiée, aussi appelée « transe ». L’état hypnotique, recherché par le praticien, permet de stimuler l’inconscient, et d’accéder à des ressources intérieures puissantes, et surtout de les mobiliser et les activer.
Quelques idées fausses
L’hypnose n’est pas du sommeil
Dans la mythologie grecque, Hypnos est le dieu du sommeil, l’équivalent de Somnus chez les Romains. Il est le fils de Nyx et le frère jumeau de Thanatos, la personnification de la Mort. Il est aussi le père de Morphée, dieu des rêves. Les histoires et la mythologie participent à véhiculer des croyances qui ne sont pas toujours exactes dans l’inconscient collectif.
James Braid, créateur du terme “hypnose” en 1841 a tenté de le modifier peu après avoir compris que cet état n’était en rien du sommeil… mais il était déjà trop tard : le mot “hypnose” était déjà à la mode – et il est resté !
Par ailleurs, l’hypnose de spectacle véhicule aussi une certaine image, en employant fréquemment l’injonction : « Dors ! » (qui est surprenante, facile à comprendre). Le rôle du thérapeute est d’expliquer à son patient ce qu’est réellement l’hypnose pour éviter ce type de croyance qui pourrait générer de la résistance à rentrer en transe.
Malgré l’étymologie du mot qui désigne aujourd’hui ce phénomène naturel, et la fréquente immobilité relative du sujet en état hypnotique, l’hypnose n’a pas grand chose en commun avec le sommeil, ni même avec l’état d’éveil ordinaire. D’ailleurs, aucune similitude n’a pu être relevée par les nombreuses recherches électroencéphalographique (EEG) entre éveil, hypnose et sommeil profond ou paradoxal, bien que l’on ait récemment découvert des zones spécifiques du cerveau qui ne s’activent que durant la transe hypnotique.
L’hypnose n’est pas de la magie ou de la sorcellerie
Effectivement, l’univers de l’hypnose est fascinant et passionnant, pour autant, il n’en est pas magique. La transe a été popularisée par certaines images spectaculaires de “sorciers” dont le corps était agité de soubresauts et parfois les yeux révulsés. Si certains de ces phénomènes sont authentiques, d’autres sont simulés. Dans certaines soirées “techno” (telles que les rave party), on a pu observer des phénomènes de transe collective, sans que les personnes n’aient de connaissance du phénomène.
Que ce soit l’hypnose thérapeutique, l’hypnose ericksonienne, l’hypnose elmanienne, l’hypnose dite de spectacle ou de rue, chacune de ces disciplines suivent des “règles”, des processus. “L’hypnotiseur” n’a pas de pouvoir sur la personne, c’est la personne qui a le pouvoir de s’autoriser à vivre ce voyage.
Dans la mythologie grecque, Hypnos est le dieu du sommeil, l’équivalent de Somnus chez les Romains. Il est le fils de Nyx et le frère jumeau de Thanatos, la personnification de la Mort. Il est aussi le père de Morphée, dieu des rêves. Les histoires et la mythologie participent à véhiculer des croyances qui ne sont pas toujours exactes dans l’inconscient collectif.
James Braid, créateur du terme “hypnose” en 1841 a tenté de le modifier peu après avoir compris que cet état n’était en rien du sommeil… mais il était déjà trop tard : le mot “hypnose” était déjà à la mode – et il est resté !
Par ailleurs, l’hypnose de spectacle véhicule aussi une certaine image, en employant fréquemment l’injonction : « Dors ! » (qui est surprenante, facile à comprendre). Le rôle du thérapeute est d’expliquer à son patient ce qu’est réellement l’hypnose pour éviter ce type de croyance qui pourrait générer de la résistance à rentrer en transe.
Malgré l’étymologie du mot qui désigne aujourd’hui ce phénomène naturel, et la fréquente immobilité relative du sujet en état hypnotique, l’hypnose n’a pas grand chose en commun avec le sommeil, ni même avec l’état d’éveil ordinaire. D’ailleurs, aucune similitude n’a pu être relevée par les nombreuses recherches électroencéphalographique (EEG) entre éveil, hypnose et sommeil profond ou paradoxal, bien que l’on ait récemment découvert des zones spécifiques du cerveau qui ne s’activent que durant la transe hypnotique.
L’hypnose n’est pas une perte de contrôle
Etymologiquement, le mot transe provient de la même famille que le verbe “transir” (du latin transire), qui, au Moyen Âge, signifiait “partir”, “passer”, ou encore “s’écouler”. Vers le Vème siècle, on commence à l’employer dans le sens “passer de vie à trépas”. C’est probablement une des raisons qui fait que certaines personnes ont peur de “ne pas se réveiller”, de “perdre le contrôle”.
Par ailleurs, certains “hypnotiseurs” ou “fascinateurs” utilisent une posture haute, autoritaire, et formulent des suggestions directes qui laissent imaginer une certaine forme de perte de contrôle. En réalité, ils ont la faculté à identifier rapidement les volontaires les plus sensibles aux suggestions (environ 8 à 15% d’une population lambda selon certaines études). Sur une salle de 1000 personnes, cela fait entre 80 et 150 personnes ce qui est conséquent pour assurer un spectacle de qualité (sans compter qu’une population de personnes qui payent pour voir un spectacle d’hypnose n’est pas vraiment une population lambda).. Ils ne sélectionnent évidemment pas les personnes réfractaires. Il faut savoir qu’une personne qui fait le chimpanzé sur scène devant plusieurs milliers de personne ne le ferait pas s’il elle n’était pas d’accord. L’hypnose et la transe permettent aussi de réaliser des choses que l’on a envie de réaliser mais que l’on ne s’autorise pas “consciemment” : la transe et l’hypnose peuvent donc servir de prétexte.
De plus, la personne en transe reste tout à fait “consciente” durant le processus d’hypnose. Parfois, il arrive qu’elle oublie certains passages, qu’on appelle aussi amnésie, et elle peut ressentir comme une impression de sommeil, de réveil après une sieste, ou bien un sentiment d’oubli.
Certaines personnes ont du mal à lâcher prise pour vivre la transe et sont très frustrées de ne pas pouvoir vivre cela. Le processus d’hypnose et de lâcher prise peut être très rapide ou prendre un peu plus de temps.
L’hypnose n’est pas un révélateur de secret
Nombreux sont ceux qui pensent que sous hypnose, des secrets personnels ou autres vont leur être soutirés. Il n’en est rien. Sous hypnose, une personne peut tout aussi bien dire la vérité que mentir puisque vous restez conscient de chaque chose, de chaque minute.
L’hypnose n’est pas de la méditation
Il est vrai que l’hypnose et la méditation sont souvent présentées comme des disciplines sœurs ou des cousines, comme les 2 faces d’une même pièce. A bien des égards, on peut les rapprocher : ce sont deux disciplines ancestrales qui reviennent au goût du jour, deux approches prouvées dans la littérature scientifique et de plus en plus utilisées dans les centres spécialisés, les hôpitaux. Durant l’hypnose et durant la méditation, les personnes vont vivre un état de conscience modifié. La méditation et l’hypnose entraînent des changements psychologiques similaires, tels qu’une diminution de la pensée, de la cognition, de la réaction émotionnelle et des sensations corporelles, avec pour conséquence l’équanimité, la paix et l’absorption.
Enfin, on retrouve également d’autres différences : à savoir que la méditation est traditionnellement ancrée dans des pratiques religieuses et spirituelles, ce qui n’est pas le cas pour l’hypnose. L’hypnose utilise des suggestions, ce qui n’est pas le cas pour la méditation. Notons également que l’objectif d’une séance de méditation ou d’hypnose peut également être complètement différent. D’ailleurs, de la même manière, l’hypnose n’est pas de la sophrologie.
L’hypnose n’est pas dangereuse
Comme indiqué précédemment, les croyances véhiculées par la mythologie et certains hypnotiseurs de renom peuvent parfois laisser penser qu’en hypnose, on pourrait perdre le contrôle, réaliser des actes que l’on ne souhaite pas faire. Pourtant, impossible de tomber dans les limbes d’un sommeil éternel sous hypnose. Le seul “risque” est de plonger dans un sommeil profond… et de décaler votre rythme de sommeil en entamant votre nuit un peu trop tôt. Ainsi, nous avons tous en nous, un libre arbitre, un gardien qui nous protège, un garde-fou, qui fait que nous refusons d’obéir à une suggestion, si elle est dangereuse pour nous, et ce même en état d’hypnose.
Pour qui ?
L’hypnose s’adresse à toute personne, sans restriction d’âge, désireuse de changer, de modifier des comportements ou des émotions, de développer des capacités ou d’en acquérir de nouvelles.
Technique d’accompagnement douce, subtile et respectueuse de l’intégrité de la personne, elle ne peut se pratiquer qu’avec l’approbation du sujet.
Mais attention, une démarche de thérapie brève ou d’hypnothérapie ne peut en aucun cas se substituer à un avis médical. Elle ne dispense en aucun cas de consulter un professionnel de la santé, chaque fois que cela est nécessaire.
Ainsi, si lors du premier entretien, il s’avère que votre situation dépasse mes compétences, mon éthique professionnelle sera de vous orienter vers tel ou tel professionnel de santé si sa compétence me parait plus adaptée et/ou si elle peut compléter utilement notre pratique.
Concernant l’accompagnement des enfants, l’hypnose s’appuie régulièrement sur l’imaginaire, sur un monde figuratif. Elle a pour objectif d’apaiser, de relâcher la pression, de mettre sa conscience en repos et de lui permettre de trouver en lui-même les ressources pour accompagner au mieux les évènements du quotidien.
Vous pensez ne pas être réceptif?
Tout le monde est sensible à l’hypnose. Le degré de réceptivité en revanche diverge selon les personnes. Cependant, la confiance envers le praticien est primordiale, ôter les peurs et les doutes est indispensable ; une relation de confiance doit s’instaurer dès le premier regard, et envers le praticien et en soi.
Contre-indications et précautions
L’hypnose est déconseillée aux personnes atteintes de troubles psychotique graves (schizophrénie, paranoïa, maniaco-dépression). Des précautions doivent être prises ; dans ce sens, la thérapie par l’hypnose est réservée à des psychiatres spécialisés.
Nadège NOËL
Maître Praticienne en Hypnose Ericksonnienne
20 rue des Charrières
21910 Noiron-Sous-Gevrey
07 44 76 61 99